Les Amoureux des Bancs Publics

« LeDSC_0711s gens qui voient de travers
Pe
nsent que les bancs verts
Qu’on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents.
Mais c’est une absurdité,
Car, à la vérité,
Ils sont là, c’est notoir’,
Pour accueillir quelque temps les amours débutants… »

 

Vraiment ? Parlons des bancs… qui les occupe ?

A Genre et Ville, un de nos exercices récurrent est d’observer l’espace public, de compter, de photographier, de situer, de documenter, d’évaluer ce qui s’y joue.

L’exemple du mobilier urbain est intéressant, car contrairement à la chanson de Brassens, les bancs publics ne sont pas occupés par les amoureux, mais la majorité du temps par des hommes.

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Ce qu’illustrent ces images captées à la volée, est un phénomène désormais bien connu des chercheurs et chercheuses sur l’espace public. Les hommes l’occupent, les femmes le traversent…

Partant de ce constat, nous vous invitons à cheminer ensemble sur ce qui est constitutif d’une ville genrée, tant sur le plan historique que législatif. Le banc, l’arbre, répondent à un univers urbain paysagé, hérité du 19è siècle.

Quel est notre paysage urbain aujourd’hui ? Que ce trame-t-il sur le territoire ? Pourquoi parait-il hostile à certaines ? Ou accueillant pour d’autres ?

Et quels enjeux pour les éluEs, amenéEs à réfléchir et prendre des décisions sur une manière autre de construire nos territoires.

Des territoires accueillants pour toutes et tous, thème de notre atelier lors du colloque

Femmes et Pouvoir Samedi 30 novembre 2013.