Ces mécanismes qui nous amènent à nous « auto-surveiller ; auto-punir »

Comment l’obsession sécuritaire fait muter la démocratie

En explicitant l’utilisation de l’outil sécuritaire par les Etats, l’article de Giorgio Agamben à lire ci-dessous, éclaire notre réflexion et nos propos à Genre et Ville. Notamment lorsque nous expliquons que le présupposé d’un espace public dangereux pour les femmes déclenche une régulation de l’ordre public par une gestion sécuritaire.  Surtout lorsque, comme l’explicitent des travaux comme « La police des Familles » de Jacques Donzelot, existe un jeu entre l’état et les familles auxquelles ont été confié un rôle d’autorégulation. Ainsi les femmes font-elles partie des moyens de maintien de l’ordre, encore aujourd’hui. (cf notre article sur les Marches Exploratoires)
« Dans le paradigme sécuritaire, tout conflit et toute tentative plus ou moins violente de renverser le pouvoir fournissent à l’Etat l’occasion d’en gouverner les effets au profit d’intérêts qui lui sont propres… »

Lire via ce lien l’article de Giorgio Agamben, paru en janvier 2014 dans le Monde Diplomatique

http://www.monde-diplomatique.fr/2014/01/AGAMBEN/49997